Pour commémorer les cent ans de la naissance et les cinquante ans de la mort de Laure Diebold-Mutschler, Compagnon de la Libération, La Poste émet un timbre le 19 octobre 2015.

Rappel histoirique

Laure Diebold-Mutschler, héroïne exceptionnelle, connut la plus grande reconnaissance qui soit, puisque le général de Gaulle la fit Compagnon de la Libération. Seulement six femmes ont reçu cette distinction qui honore les faits de guerre d’une rare audace ou les actes de Résistance hors du commun.

Résistante de la première heure dans son Alsace natale, Laure Diebold-Mutschler y organise un réseau de passeurs avec ses amis. Poursuivie par la Gestapo, elle rejoint Lyon fin décembre 1941. Début 1942, secrétaire au bureau des réfugiés d'Alsace-Lorraine, elle est en réalité recrutée par Londres en qualité d'agent de liaison et d’évasion et recueille des informations qu'elle code et transmet sous forme de courrier.

Après une arrestation par la police française, elle s’implique encore d’avantage dans les Forces Françaises Libres sous le nom de « Mado », au sein de la délégation en zone Sud.

En mars 1943, elle rejoint Paris pour préparer l’implantation de la Délégation en zone Nord

Le colonel Mary-Masset, vice-chancelier de l’Ordre de la Libération précise son rôle "secrétaire de Jean Moulin, elle devient à ses côtés une sorte de directrice administrative de la Résistance".

Arrêtée par la police allemande le 24 septembre 1943, elle est incarcérée à Fresnes. Le décret du 20 novembre 1944, qui la fait Compagnon de la Libération précise que "dépositaire de tous les secrets de la Délégation (…), sous la torture, elle a gardé un complet silence".

Elle entame alors, le 17 janvier 1944, seize mois d’une déportation aussi dramatique que chaotique et échappera à deux reprises au four crématoire. En avril 1945, Elle sera libérée par les Américains qui la sauveront du typhus.

Laure Diebold-Mutschler meurt subitement le 17 octobre 1965 à Lyon. Inhumée au cimetière St-Guillaume à Sainte-Marie-aux-Mines, sa tombe porte la mention : "Mort pour la France".

Sources : Anne-Marie WIMMER ; Ordre de la Libération ; décret du 20 novembre 1944

Informations  techniques

Création et gravure de Louis Boursier
Impression : taille-douce
Format du timbre : 30 mm x 40,85 mm
Valeur faciale du timbre : 0,68 €
Tirage : 1 000 800 exemplaires
Mentions obligatoires : création Louis Boursier d’ap. photo Musée de l’Ordre de la Libération

Information s pratiques

Le timbre sera vendu en avant-première les 16 & 17 octobre 2015 à :

- Paris : Le Carré d’Encre, de 10 h à 18 h, 13 bis rue des Mathurins, Dédicaces de Louis Boursier le 16 octobre de 10h à 13h.
Dédicaces de Anne-Marie Wimmer le 16 octobre, à partir de 16h00.

▪ Erstein67) : Mairie d'Erstein, Salle du Conseil Municipal, 10h à 16h, 1 Place de l'Hôtel de Ville.
Dédicaces de Anne-Marie Wimmer le 16 octobre, à partir de 10h00.

Il sera vendu dans certains bureaux de poste à partir du 19 octobre 2015 :

- Sur le site Internet www.laposte.fr/boutique
- Au Carré d’Encre
- Par abonnement
- Par correspondance à Phil@poste Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux CEDEX 09.

Pour en savoir plus
Toute l’actualité du timbre sur www.laposte.fr/toutsurletimbre

Source de l’information
Communiqué de presse de Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.