Du 19 juin au 18 septembre 2016, le Miroir (projet culturel de la Ville de Poitiers) présente une exposition des vitrines d’Antoine Platteau pour la maison Hermès.

La vitrine se trouve à la croisée de l’art et du savoir-faire, au cœur des arts décoratifs que le Miroir se donne pour ambition d’explorer et de mieux faire connaître.

Le théâtre de la rue et les vitrines

La multiplication dans les villes des boutiques ouvertes sur la rue correspond au déclin des grandes foires et au développement du commerce en Italie et en Flandre à la fin du Moyen Âge.

L’échoppe, dont le nom d’origine néerlandaise (schoppe) signifie « la petite boutique », possède en façade deux vantaux qui servent, l’un d’auvent, l’autre d’étal pour présenter la marchandise.

Mais la vitrine telle que nous la connaissons aujourd’hui naît véritablement au XIXe siècle, au cœur d’une ville qui se métamorphose et devient le lieu d’un spectacle ininterrompu, grand sujet de la littérature française, de Charles Baudelaire à Émile Zola ou encore Jules Laforgue.

Les vitrines de la maison Hermès

En 1880, Hermès s’installe rue du Faubourg Saint-Honoré, ses vitrines ont transformé une simple promenade parisienne en étape incontournable d’une visite à Paris.

crédit : G. Crochez / Abbaye royale de Saint-Riquier

L’abbaye de Saint-Riquier, fondée en 625, abrite depuis 2012 un Centre Culturel de Rencontre dédié aux écritures, à l'ère numérique.

Rappel historique

L’Abbaye royale de Saint-Riquier est un lieu de résidences d’artistes et de productions culturelles et musicales au cœur d’un site prestigieux et riche d’histoire.

 Fondée en 625, elle abrite depuis 2012 un Centre Culturel de Rencontre, dédié aux écritures à l’ère numérique, labellisé par l’Etat.

Renouant ainsi avec son passé - elle fut, entre 790 et 1131, l’un des tout premiers lieux de culture en Europe occidentale - l’Abbaye royale de Saint-Riquier se propose de soutenir la création artistique et les échanges intellectuels, de diffuser les savoirs et de s’ouvrir largement à la dimension internationale. 

Jusqu’au 30 avril 2017 à Lyon, une exposition inédite est proposée aux visiteurs : "À vos pieds". Elle est conçue et réalisée par le musée des Confluences en coproduction avec le musée international de la Chaussure, Romans-sur-Isère.

La chaussure témoigne des différentes cultures et civilisations depuis l'Antiquité et ne cesse d'inspirer les créateurs d'aujourd'hui.

Nos chaussures dévoilent beaucoup de nous, de notre personnalité, de notre histoire.

Pour mieux comprendre ce que ces objets révèlent, l’exposition emmène le visiteur à la découverte de souliers issus de tous les continents, du 16e au 21e siècle, des délicats lotus pour pieds bandés chinois aux actuelles baskets.

Qu’elles soient sandales, bottes, mocassins, babouches ou bien d’autres, les chaussures sont intimement liées aux histoires humaines.

Témoins de nos modes de vie, elles sont aussi objets de désirs et marquent souvent une appartenance à un groupe. Sous le regard de qui sait les déchiffrer, elles révèlent codes et symboles : il n’y a rien d’anodin dans les chaussures que nous choisissons de porter.

Il ouvrira ses portes à l’automne 2016, et prendra place dans un bâtiment paré de pierre bleue, jouxtant l’atelier du verre.

Le nouveau nom pour le musée-atelier départemental du Verre à Sars-Poteries, est symbole de son ancrage territorial et de son rayonnement international

Musverre associe plusieurs éléments en une composition dynamique, gaie et ludique, à travers un langage contemporain, simple et immédiat.

Son nom, facilement identifiable et mémorisable, permet l’appropriation par tous les publics.

Acte fort de la renaissance du musée : ses collections uniques, son architecture aux lignes épurées et son implantation forte sur le territoire. Une image de marque qui invite à la découverte, à l’émotion, à l’interactivité, au partage et à la créativité

Du 22 juin au 6 novembre 2016, Barthélémy Toguo, artiste camerounais, propose une exposition au Carré Sainte-Anne à Montpellier.

Véritable témoin de son temps, c’est au thème du « Déluge » qu’il consacre cette exposition inédite.

"Déluge" un témoignage historique

C’est une véritable chapelle ardente au sol du Carré Sainte-Anne que le public découvre en entrant dans l’espace d’art contemporain.

Cinquante-quatre cercueils, des peintures aux murs évoquant les guerres, les tremblements de terre, les attentats… Sur les murs, douze aquarelles réalisées sur papier marouflés abordant les thèmes dramatiques liés au déluge.

L’exposition que Barthélémy Toguo a conçue pour le Carré Sainte-Anne aborde toutes les facettes du déluge, c’est un thème que l’artiste camerounais, véritable observateur de son époque, traite en toute logique. La destruction tout d’abord, puis la mort et enfin la résurrection.

Barthélémy Toguo, un artiste polyvalent et engagé

Né en 1967 au Cameroun, Barthélémy Toguo vit et travaille à Paris et à Bandjoun.