Affiche de l’exposition© Jean-luc Moulène, 2011

 

Jusqu'au 7 juin 2015, après le Prologue de l’exposition "Pliure" à la Fondation Calouste Gulbenkian de Paris, Paulo Pires do Vale et les Beaux-Arts de Paris proposent un Epilogue au sein du Palais des Beaux-Arts.

 

Les œuvres contemporaines de l’exposition s’allient à une sélection d’œuvres issues de la collection de l’école, à un focus autour de l’éditeur Seth Siegelaub et à une présentation de projets de jeunes diplômés de l’école au sein de l’espace qui leur est consacré, le Belvédère

 

 

 

 

 

 

L’exposition Pliure est un essai sur le livre et "la somme infinie de ses possibles" (Blanchot)

Elle donne à voir le potentiel du livre, en relation permanente avec le geste artistique, et de quelle façon l’art se transforme à l’épreuve du livre et le livre se transforme à l’épreuve de l’art.

Dans l’exposition, le livre devient un laboratoire d’expériences esthétiques -et le canal même de ces expériences. Exposition ni rétrospective, ni historique, Pliure ne prétend pas embrasser tout un thème ou prouver une théorie mais essaie plutôt de montrer comment l’espace du livre provoque l’art.

Le terme "pliure" renvoie, d’une part à une action (et même à une fonction spécifique dans l’ancienne imprimerie), d’autre part à la marque laissée par cette action et au pli que cette action imprime sur le papier.

La pliure est mémoire et conséquence du geste

Par la pliure, le livre s’ouvre ou se ferme, se révèle ou se cache. Par elle, quelque chose d’inattendu émerge de l’autre côté de la page. C’est ce mystère qui caractérise le livre.

Pliure interroge et élargit notre conception traditionnelle du livre et de l’œuvre, avec la certitude que, comme le disait Mallarmé, "Il n’est d’explosion qu’un livre".La sélection pour Pliure porte autant sur la représentation du livre dans l'iconographie - livre sacré et lieu de méditation (Rembrandt et Dürer), livre comme expression de l'intime (Fujinaga, Carpeaux, Kertesz, ...) - que sur l'objet livre.

La collection de l’Ecole

La diversité des collections historiques est représentée par un ensemble de livres et d'estampes, de dessins de maître et d'architecture, de photographies et de peintures, et une sculpture.

Dans les projets d'architecture de Charles-Henri Landon, la place du livre passe par les dimensions et la puissance évocatrice de son écrin: bibliothèque-musée, entre institution publique et temple du savoir.

De l'espace du livre et ses découpages sans fin (Matisse), à son expansion dans l'espace (rouleau de parchemin de plus de quatre mètres de long de Pierre de Poitiers (1290), livres papillon et albums accordéon japonais du 19e siècle), le livre contient au creux de sa pliure comme de son déroulement son déploiement même.

Renseignements pratiques

Palais des Beaux-Arts
13, quai Malaquais, 75006 Paris

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